Comment accompagner l’enfant dans le deuil
Parler de la mort avec votre enfant peut ne pas être facile, surtout si vous êtes vous-même affecté par le deuil. Votre enfant a toutefois besoin de se sentir rassuré et soutenu. Voici quelques conseils pour l’accompagner dans ces moments difficiles :
Nommez vos émotions et parlez-en avec lui. Il comprendra que ces émotions sont normales, qu’elles font partie de la vie et du deuil à vivre. Il se sentira proche de vous et il saura qu’il a le droit de vivre ces émotions, lui aussi.
Restez à l’écoute. Encouragez votre enfant à s’exprimer, à mettre des mots sur ce qu’il ressent. Il se peut qu’il vous dise qu’il a peur de mourir lui aussi ou qu’il craint qu’un de ses parents décède. Il peut même se sentir coupable et présenter des comportements plus difficiles à la maison ou à l’école. Vous pouvez l’inviter à exprimer ce qu’il vit au moyen du dessin, de l’écriture, de la musique ou d’un art qui lui plaît.
S’il veut participer au rituel de deuil, laissez-le libre de le faire, mais ne l’y forcez pas. Pour l’aider à prendre la bonne décision pour lui, informez-le en détail du déroulement (ex. : il va y avoir beaucoup de monde, des adultes vont pleurer, ça va sentir les fleurs, la personne décédée va avoir la peau un peu froide, on ne verra pas ses jambes, etc.), de la signification et des bienfaits des rites (ex. : constater la réalité, recevoir le soutien de l’entourage, dire au revoir à la personne décédée).*
Le sport collectifs peut lui permettre de faire sortir ces émotions, le faire évoluer ne pas ce sentir 90% des enfants qui pratique un sport collectifs ce sent mieux socialement
Ne lui mentez pas. Il est préférable d’être sincère avec lui. Répondez à ses questions avec clarté, calme et honnêteté. Si vous n’avez pas la réponse à une question, vous n’avez pas à lui répondre immédiatement. Dites-lui simplement que vous avez besoin de temps pour y réfléchir. Il est toutefois important de lui revenir rapidement avec une réponse. Certains enfants ont besoin de peu détails alors que d’autres préfèrent en avoir beaucoup. Lorsqu’un enfant n’a pas de réponses à ses questions, il tente d’y répondre par lui-même. Les réponses qu’il s’invente alors sont souvent une plus grande source d’angoisse pour lui que de connaître la vérité. Pour cette raison, parlez du décès avec votre enfant même s’il ne pose pas de questions.
N’utilisez pas d’expressions comme « s’endormir », « partir » ou « s’en aller au ciel » pour expliquer la mort. Si vous dites à votre enfant que grand-papa s’est « endormi », votre enfant pourrait avoir peur d’aller au lit, de crainte 9de mourir lui aussi. Même chose si vous lui dites que grand-papa « est parti » pour un long voyage. Il pourrait alors attendre son retour ou être anxieux quand un être cher partira en voyage.
Prenez soin de vous. Cela lui donnera un bon modèle : « Quand je ne vais pas bien, je prends le temps de m’occuper de moi. » Cependant, vous avez le droit d’être triste, en colère ou même soulagé.
Demandez de l’aide, au besoin, pour vous et pour votre enfant.
Notre Educateur spécialisé en psychologie enfants pourra vous aidé a abordé sur ce sujet
contactez nous section t'chtat.
Des signes à surveiller
Il est normal que votre enfant ne soit plus comme avant et qu’il présente différentes réactions, aussi bien physiques que par son comportement ou l’expression de ses émotions. Il peut par exemple :
faire de l’insomnie et des cauchemars;
avoir peur de rester seul ou d’être dans le noir;
souffrir d’anxiété de séparation et ne plus vouloir quitter la maison sans vous;
avoir souvent des malaises, comme des maux de ventre ou des nausées;
être plus agité;
avoir perdu sa motivation.
Comme la compréhension de la mort se développe jusqu’à l’adolescence, les réactions de votre enfant et sa façon de voir sa réalité se transformeront au fil du temps. Pour cette raison, soyez attentif au comportement de votre enfant dans les jours et les mois suivant ce douloureux événement, mais aussi dans les années qui suivent.
Toutes les réactions de votre enfant à l’égard du décès sont « normales », car elles sont pour lui un moyen d’exprimer ce qu’il vit.
Si vous êtes inquiet, dites-le à votre enfant.
Il saura peut-être vous rassurer. Par exemple, vous pouvez lui dire : « Je te trouve songeur. Que se passe-t-il dans ta tête? » ou « J’ai l’impression que tu penses beaucoup et que cela te rend triste. Je suis inquiet! ». Votre enfant pourrait vous répondre qu’il aimerait que son papa décédé puisse lui lire des histoires le soir comme avant ou qu’il s’ennuie beaucoup de sa maman qui est morte. Ces paroles vous rassureront et feront du bien à l’enfant.
À retenir
À la suite d’un décès, votre enfant peut avoir différentes réactions, mais il est possible que
sa réaction ne soit pas apparente.
La vérité est rassurante pour votre enfant. Répondez en toute honnêteté à ses questions.
Même si votre enfant ne parle pas du décès, demandez lui s’il a des questions, car il croit peut-être qu’il n’a pas le droit de vous en poser.
Vous êtes dans un cas similaire a cette situation contactez notre éducateur spécialisé
Votre éducateur Ludo
Comments